Londres voudrait à nouveau négocier les règles pour l’Irlande du Nord

Les règles du Brexit, qui concernent le transit des marchandises depuis la frontière nord-irlandaise, sont malvenues à Londres en raison des problèmes pratiques qu’elles génèrent et cela a conduit le gouvernement britannique à demander à Bruxelles de modifier cette réglementation. Dans son discours à la Chambre des Lords, le ministre du Brexit a expressément affirmé la nécessité d’apporter des modifications essentielles au protocole pour l’Irlande du Nord déjà convenu avec l’Union européenne. La situation institutionnelle qui pourrait être créée et qui a été perçue comme une menace possible pour Bruxelles, pourrait être le recours à l’application de l’article 16, qui peut permettre aux deux parties de se retirer des règles signées et qui réglemente l’intégralité de la sortie. la Grande-Bretagne de l’Union. Une éventualité qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les relations entre Londres et Bruxelles et qui comporte diverses solutions possibles : d’une rupture totale à une reprise très improbable des négociations. Entre les deux camps, bien qu’ils aient tous deux beaucoup à perdre avec une éventuelle suspension des accords laborieusement conclus, la Grande-Bretagne semble avoir des désavantages plus importants en perspective, avec l’absence de règles communes pour les relations commerciales mutuelles. Si l’intention du ministre britannique était de menacer d’un retrait des accords, l’impression est qu’il s’agissait d’un geste presque désespéré, qui signale l’incapacité de Londres à gérer une situation librement signée ; après tout, la réaction européenne était celle largement attendue : un refus de renégocier le protocole, jugeant cette solution inacceptable, alors même qu’elle était prête à chercher des solutions pour résoudre les problèmes. La position européenne semble être une manifestation de bonne volonté, mais pas tout à fait réelle, dans le sens où faire preuve de force pourrait être favorable aux Britanniques, à l’inverse une attitude plus ferme, conforme à ce qui a été signé, mais toujours collaborative expose Londres à la recherche de solutions non traumatiques. La raison du litige reste les contrôles européens imposés sur les marchandises entrant à la frontière nord-irlandaise, jugés excessifs par Londres ; cependant ce choix a été forcé afin de ne pas introduire de contrôles douaniers avec ce qui est un état qui n’appartient plus à l’Union. Londres a probablement sous-estimé les difficultés pratiques de ces contrôles ou provoqué ces difficultés précisément pour renégocier l’usage du seul contact physique à terre avec l’Union ; même les explications britanniques, à la recherche d’un nouvel équilibre, également au profit de Bruxelles pour protéger son propre marché unique, apparaissent spécieuses et suspectes. La lecture la plus probable est que le gouvernement britannique souffre d’une situation créée par lui-même, qui est un mélange d’incompétence et d’impudence, où le but est de contourner les règles signées pour accéder au marché européen par un raccourci, d’ailleurs largement prévu par le ‘ Union européenne. Une autre évaluation à faire est que le protocole concernant l’Irlande du Nord est la question la plus sensible pour les nationalistes les plus extrêmes, qui représentent une part importante de l’électorat de Boris Johnson et, malgré une large approbation par le parlement anglais, reste une question très contestée. , devenant un facteur d’équilibre des actifs du parti conservateur. Les difficultés du gouvernement britannique doivent prendre en compte toutes les composantes pour pouvoir se maintenir au pouvoir et la question du Brexit a été décisive pour accéder au pouvoir lors des dernières élections : un manque de soutien des parties les plus extrêmes des nationalistes peut annuler le projet de gouvernabilité du premier ministre de Londres. Dans l’état actuel des choses, le jugement sur le gouvernement britannique touche au manque de fiabilité car il prétend renégocier les règles qui viennent d’être signées, qui n’ont certainement pas été imposées par l’Europe : encore une confirmation, que, malgré tout, le Sortie anglaise d’Europe, à long terme, cela ne peut être qu’avantageux pour Bruxelles, car, sur le plan politique, le perdu est un membre qui ne garantit aucun espace de planification partagée et représente une leçon qui ne peut manquer d’être appliquée à d’autres membres de complaisance, comme l’était le Royaume-Uni lui-même, pour ramener l’Union européenne dans ses objectifs fondateurs, laissant de côté une inclusion forcée qui ne se justifie pas par la commodité générale.

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