La confrontation entre l’Occident et la Chine s’intensifie

Les craintes communes des membres de l’Alliance atlantique envers la Chine ont produit une réponse tout à fait prévisible de Pékin. La tactique chinoise est de transformer tout contre la République populaire en diffamation, seulement que la scène internationale n’est pas la scène nationale, où l’information est contrôlée et la critique réprimée. Pékin nie avoir mis en œuvre des défis systémiques contre la sécurité internationale, ce qui est, désormais, l’opinion officielle et commune de l’Occident, ou du moins des gouvernements occidentaux, négligeant l’influence qu’il veut exercer sur les pays en développement, à travers une politique de crédit qui se transforme facilement en des dettes très onéreuses, des politiques financières agressives, le non-respect des droits civiques et une croissance économique obtenue avec l’absence de garanties pour les travailleurs, un coût du travail très bas souvent obtenu avec des méthodes qui touchent à l’esclavage. Le nier est une évidence car on ne peut pas présenter le monde avec ces caractéristiques, mais le monde très globalisé que les Chinois aiment est le principal outil pour les démasquer. Dans la note de la mission diplomatique à Pékin accréditée auprès de l’Union européenne, on reproche à l’Occident d’être encore englué dans une mentalité de guerre froide, mais cette situation est celle créée par la Chine elle-même. Qui poursuit des politiques, avant tout internes, mais aussi externes, en totale contradiction avec les valeurs occidentales, et il est clair que si chaque parti est légitime à soutenir ses propres raisons, il est légitime que l’Occident voit par lui-même la Chine d’aujourd’hui, comme une menace. Pékin est devenu l’une des pires victimes de la défaite de Trump : avec le précédent président américain, la dialectique de l’affrontement était au plus haut niveau, mais sans trop de conséquences, de plus, l’aversion de Trump pour l’Europe avait amené le dialogue avec les alliés occidentaux ; L’attitude de Biden est bien différente, s’avérant être un ennemi bien plus redoutable pour la Chine, précisément parce qu’en plus d’entretenir sa méfiance à l’égard de la puissance chinoise, il a su recomposer l’Occident vers des liens traditionnels avec les USA : un facteur qui ne lui donne que affaiblit Pékin et l’isole des marchés les plus riches du monde, une question à laquelle la Chine est très sensible car elle est fonctionnelle à ces objectifs de croissance économique, qui ont longtemps été au centre des objectifs chinois, également comme élément de géopolitique . Au-delà du champ de bataille de l’économie, qui n’est en aucun cas secondaire, l’unité de vision mûrie dans le camp occidental contre l’autoritarisme chinois, permet aux États occidentaux de s’éloigner de la Chine, vers laquelle elle a été dangereusement approchée en raison de l’aggravation des relations provoquée par Trump. Du point de vue des conséquences, le danger d’une Chine isolée de l’Occident est celui d’un nouveau recours à l’expansion des armements, direction d’ailleurs déjà entreprise depuis quelque temps, qui pourtant, avec ces derniers développements, pourrait inciter Pékin à accélérer vers des démonstrations de force comme il l’a menacé à plusieurs reprises. Pensez à la garnison des routes navales de ceux qu’elle considère comme des eaux de sa pertinence, aux enjeux des îles contestées et à l’événement le plus potentiellement dangereux constitué par Taïwan, auquel Pékin n’a jamais formellement renoncé, le considérant comme faisant partie intégrante du territoire chinois. . Encore plus loin, il faut rappeler que la Chine a toujours prétendu vouloir défendre ses intérêts, si ce concept est étendu à la défense de la possibilité de faire des investissements jugés stratégiques pour ses objectifs, il sera intéressant de voir la réaction de Pékin face d’un éventuel conflit à l’activisme chinois dans les pays occidentaux. La réaction la plus probable passe d’une guerre commerciale, ce qui ne convient à personne, car elle peut bloquer ou comprimer fortement l’économie mondiale, cependant, celle qui a le plus à perdre est la Chine, si les grands marchés mondiaux étaient fermés, en dans ce cas, il semble aisé de prévoir une démonstration de force, aux conséquences potentiellement irréparables. Avant d’en arriver là, cependant, il faudra un travail de diplomatie, avec la menace d’un éventuel retour de Trump sur la scène américaine, qui sera le véritable équilibre pour toute une série de situations susceptibles de bouleverser la structure actuelle et pour laquelle, probablement, la Chine, mais aussi la Russie travailleront en sa faveur ; donc le succès de l’Occident, aussi en tant que valeurs pratiques et abstraites, passe par le succès de l’actuel président américain, qui doit rendre effectif son projet de renforcement des relations avec l’Occident : une tâche capable de remettre l’histoire sur les rails d’où elle avait sortir.

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