Les États-Unis craignent la montée en puissance de l’arsenal nucléaire chinois

La difficulté, déjà accentuée par les positions respectives dans les domaines géopolitique et commercial, entre les Etats-Unis et la Chine, risque une dangereuse aggravation en raison des inquiétudes exprimées par Washington pour la prolifération nucléaire menée par Pékin, dans le cadre du renforcement de la armes nucléaires de l’armée chinoise. Les aspirations de grande puissance de la Chine, selon le président et le gouvernement communistes, peuvent également se concrétiser par l’augmentation de l’arsenal nucléaire, qui est devenu un élément central de la politique militaire tactique du pays. Des analystes américains ont identifié la construction d’une série de silos pour le lancement d’ogives nucléaires, situés dans diverses régions chinoises. Actuellement, les ogives nucléaires de Pékin seraient estimées à environ 350 unités, une quantité encore bien inférieure à la disponibilité de pays comme les Etats-Unis et la Russie, notamment Washington serait en possession d’environ 4000 ogives, soit 90 % de l’ensemble des ogives nucléaires. armes présentes sur la planète ; cependant, selon le Pentagone, l’augmentation chinoise serait considérable, étant donné qu’il y avait jusqu’à un an plus tôt 200 têtes chinoises : une augmentation, donc, de 150 unités en 365 jours. Un aspect qui inquiète le Congrès américain est la manière dont la Chine procède secrètement à son plan de développement d’armes nucléaires, une question que Pékin considère stratégique pour pouvoir rivaliser au niveau mondial, notamment avec les États-Unis, mais aussi avec des adversaires régionaux tels que le ‘ Inde. Cette situation, qui place la Chine au centre de l’attention politique internationale, intervient au moment où Moscou et Washington s’apprêtent à se rencontrer pour des négociations sur les moyens d’éviter un nouvel élan nucléaire. Si, aux difficultés déjà présentes des grandes puissances nucléaires pour trouver une solution à la non-prolifération des armes atomiques, on ajoute l’activisme chinois croissant, on comprend combien la situation future est potentiellement très dangereuse. En présence d’un troisième acteur qui augmente son arsenal au-delà de toute règle, les États-Unis comme la Russie pourraient se sentir libres de toute contrainte et développer de nouvelles armes. La tactique chinoise est désormais prévisible, les accusations contre les États-Unis sont désormais une répétition ennuyeuse : celle de voir un ennemi imaginaire détourner l’attention de ses problèmes internes. La Chine se dit ouverte à des pourparlers bilatéraux sur la question de la sécurité stratégique à condition qu’ils se tiennent sur un pied d’égalité et cela paraît impossible compte tenu du grand déséquilibre des arsenaux nucléaires en faveur de Washington. Si les États-Unis voient un réel danger potentiel, les raisons individuelles chinoises, observées par un observateur neutre, apparaissent justifiées par la volonté de récupérer au moins une partie du terrain perdu sur les armes nucléaires ; à contre-courant, il est légitime de se demander comment les Etats-Unis, mais aussi la Russie (toujours en avance sur la Chine), répondraient à une demande de Pékin de réduire son arsenal. La question est que nous sommes sortis d’une logique de réduction générale des ogives nucléaires, car ces armes, en ce moment historique, représentent à nouveau, comme pendant la guerre froide, une dissuasion psychologique pour un équilibre, mais de gestion beaucoup plus difficile en un monde non plus bipolaire mais multipolaire, même s’il est caractérisé par deux puissances principales, en tout cas entouré de puissances régionales de grande importance stratégique. Le vrai défi serait d’inclure la Chine dans les discussions mondiales sur la question du désarmement, mais pas en tant qu’acteur de soutien, mais avec la juste dignité de grande puissance que Pékin souhaite au niveau politique ; cela ne résoudra certainement pas le problème de la prolifération mais pourrait permettre d’entamer un dialogue sur cette question, également dans le but d’améliorer les relations respectives. Du point de vue occidental, la prolifération nucléaire chinoise ne peut manquer d’être un facteur très préoccupant, étant donné qu’il s’agit toujours d’un pays gouverné par une dictature et qui, par le soft power exercé dans d’autres régions du monde, a montré une volonté d’exporter son propre modèle politique ; cela ne peut certainement pas fonctionner avec l’Occident et le soupçon que derrière l’augmentation de son arsenal militaire se cache l’intention d’exercer des pressions est presque une certitude. Mais c’est précisément pour cette raison qu’il est important d’éviter toute dérive possible et toute nouvelle aggravation des relations : sinon le risque de situations tendues sera de plus en plus probable.

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