Pandémie et terrorisme

Actuellement, les plus grandes préoccupations du monde sont centrées sur les répercussions sociales et économiques de la pandémie, mais les perspectives d’attention sont à peine focalisées sur les développements mondiaux au profit d’une attention des États individuels vers leur situation interne respective: c’est une vision compréhensible mais extrêmement restreint, qui néglige et néglige les autres urgences internationales, dont les acteurs sont prêts à exploiter cette inattention pour la tourner à leur propre avantage. Sans aucun doute, la question du terrorisme mondial s’inscrit dans cette série, qui semble se développer davantage dans deux directions, seulement apparemment opposées. La référence est au terrorisme religieux musulman qui, malgré les défaites subies sur le terrain par l’État islamique et Al-Qaïda, a su se tailler de nouveaux espaces, qui, bien que réduits pour l’instant, promettent des développements intéressants pour le radicalisme islamique. La deuxième urgence est le développement et la consolidation du terrorisme raciste, qui se développe grâce à la nouvelle diffusion d’idées et de mouvements d’extrême droite, souvent trop tolérés, mais également soutenus par les appareils gouvernementaux pour des raisons fonctionnelles. L’urgence pandémique a provoqué une aggravation de la situation économique mondiale, dont le premier impact concernait, au niveau mondial, une moindre attention aux droits de l’homme: cette question est intimement liée à la lutte contre le terrorisme, car précisément les fondements culturels le respect des droits constitue le premier obstacle, à la fois politique et pratique, pour empêcher la propagation du terrorisme islamique, qui a ciblé les vastes secteurs de la foi musulmane, particulièrement présents en Occident, qui sont situés en marge de la société, souffrant de pauvres inclusion sociale et économique. Le champ de bataille passe des territoires du Moyen-Orient à celui de l’espace web, où grâce à la compétence des recruteurs dans l’exploitation du web social, le prosélytisme est accru, avec pour conséquence de créer une forte capacité de recrutement et une mobilisation potentielle dans tous les coins du monde. . Ces pratiques ont été particulièrement réussies en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est, en Afrique de l’Est et du Sud, au Sahel et dans le bassin du lac Tchad. Ce sont des territoires situés dans des zones clés pour le commerce international ou stratégique pour réguler l’immigration potentielle vers les régions les plus riches du globe. Pour ces raisons, il est important de lutter contre le phénomène du développement du web et de la diffusion du prosélytisme du radicalisme avec des outils culturels, capables de faire comprendre aux gens les erreurs fondamentales qui sous-tendent le message violent, associé cependant à des pratiques d’aide pratique; ce deuxième point est plus difficile à mettre en œuvre précisément en raison de la compression du développement économique due à la pandémie: cela nécessite un effort coordonné au niveau supranational et par l’accord de plusieurs Etats encadré dans une perspective multilatérale; un besoin également reconnu par les bureaux des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme. Mais la pandémie a également favorisé le développement d’une tendance toujours croissante, celle de l’extrémisme de droite, et qui a su développer des problématiques telles que le déni de santé, lié au rejet des mesures de précaution sanitaire développées par les États, véhiculant la colère de secteurs sociaux entiers mis à rude épreuve par la crise et sans soutien économique adéquat. L’extrémisme de droite, également fondé sur des questions raciales, a été soutenu par les appareils étatiques de manière plus ou moins évidente, comme cela s’est produit aux États-Unis ou dans les pays européens, où les lois d’extermination ont favorisé le déni des droits civils, politiques et d’expression. , créant les conditions d’une sorte de prosélytisme dans les démocraties occidentales. Il faut prêter attention à ce type de terrorisme sournois, qui apprécie souvent la pratique chinoise consistant à assurer l’emploi et le bien-être en échange de droits, car il constitue une cause de danger précisément pour les fondements de la pensée occidentale. Certes, l’urgence principale se manifeste par l’activité des groupes d’extrême droite, souvent flanqués de manière semi-cachée par les partis et mouvements souverains et nationalistes, qui reconnaissent dans ces extrémismes leur réservoir électoral. Ce type de terrorisme a des points communs avec le radicalisme islamique sur les façons d’utiliser les nouvelles technologies et de les exploiter pour son propre prosélytisme: une question qui met à l’ordre du jour une manière de réguler les médias sociaux, sans pour autant empiéter sur la censure.

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